Quelles sont les causes de la pénurie de logements à Nantes ?

La sonnette d’alarme a été tirée par les professionnels de l’immobilier rassemblés autour du CINA à la rentrée 2018-2019 concernant la fluidité du marché de logements dans la métropole nantaise. Nantes est l’une des grandes villes françaises où la demande immobilière est la plus importante. Cela cause un réel problème dans le rapport offre – demande.

La faute à quoi ? à qui ? Quelles sont les conséquences sur l’immobilier à Nantes ? Nous allons tenter d’y répondre dans cet article.

L’attractivité de la ville

De plus en plus de ménages, quels qu’ils soient, sont attirés par le « Grand-Ouest » et notamment la ville de Nantes. On compte une augmentation de plus de 8 000 habitants par an, dont un peu plus de la moitié vient d’autres régions.

Nantes plait car la ville a de nombreux atouts :

• Des grands espaces verts en cœur de ville (37m² par habitant) ;
• La proximité de la mer (45 minutes en voiture) ;
• L’accessibilité vers la capitale avec la « LGV » (Nantes-Paris en 2 heures) ;
• Le marché de l’emploi sain (un taux de chômage plus faible qu’ailleurs)
• Un prix de l’immobilier moins élevé qu’à Bordeaux, Toulouse ou Lyon
• Un centre historique
• Une culture très présente

Cette attractivité à un revers à sa médaille. Aujourd’hui il est difficile de proposer une quantité suffisante de logements répondant à cette demande croissante, entraînant une augmentation des prix de logements neufs due à la raréfaction foncière.

Pas assez de logements disponibles

Le marché du neuf a connu une baisse des ventes dans le courant de l’année 2018. Le chiffre a chuté de 28% au cours du premier trimestre car le nombre d’investisseurs a été moins important. Le prix de l’immobilier neuf élevé est la cause principale de ce phénomène. Construire plus de résidences neuves permettrait un "choc de l’offre" qui ferait mécaniquement baisser le prix des logements.

L’Observatoire du logement neuf de la Métropole Atlantique (OLOMA,) estime qu’il manquerait au moins 1 000 logements dans la métropole nantaise. Seulement 3 300 nouvelles habitations devraient être livrées dans les mois à venir alors que selon OLOMA il en faudrait presque 2 fois plus.

Si vous êtes à la recherche d’un logement neuf sur Nantes, visitez notre site, où vous retrouverez l’ensemble des programmes neufs sur Nantes et sa région.

L’incapacité à fournir assez de logements étudiants

Un autre phénomène apparait depuis deux – trois ans sur l’agglomération : le manque des logements étudiants. Le nombre d’élèves inscrits dans les écoles supérieures nantais ne cesse d’augmenter, mais l’offre immobilière a du mal à suivre dans ce secteur.

Avec un prix de l’immobilier excessivement élevé à Paris et Bordeaux, les jeunes choisissent Nantes avec ses loyers plus modérés pour faire leur « parcours sup’ ». Mais nous attirons leur attention sur la difficulté à trouver un logement. Le préavis de départ réduit à 1 mois accentue cette raréfaction et livre un marché du locatif tendu et spécifiquement pour trouver un T1 ou un T2. Les étudiants se tournant alors vers la colocation.

De plus l’offre de logements en résidence universitaire est saturée. Il faudra donc attendre d’ici 2020 à 2021, mais cela suffira-t-il à détendre le marché ?

Un marché de l’ancien en progression

Les maisons et appartements arrivent à se vendre très vite. Seules les habitations mal estimées restent sur le marché. Il est donc important de se positionner très vite lorsque l’on souhaite acheter.

Le cas des logements sociaux

Le logement social ne se porte pas mieux, et bien que le programme local de l’habitat annonce la construction de 2000 logements HLM, l’offre dans ce domaine ne sera pas suffisante. La moyenne d’accès à un logement social est d’environ 18 mois dans la cité des Ducs et sa périphérie.